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Grange de la ferme de la Xhavée
, Villers-le-Bouillet (Vieux-Waleffe)
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Ferme Saint Louis
XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle. Quadrilatère implanté en fonds de vallée. Jadis propriété des Jésuites de Huy.
Cette ferme tirait son nom d’une potale qui lui faisait face. Elle appartenait aux Jésuites de Huy. Elle se trouve à la périphérie du village dans le fond d’une vallée, dans un environnement de prairies. Ses constructions s’étalent du XVIIe siècle au XVIIIe siècle.
L’accès se fait par une tour porche beaucoup moins marquée que celle de la Xhavée, avec une entrée charretière en briques. Un colombier donne sur la cour. La ferme possède un intéressant logis daté du XIXe siècle mais construit sur un noyau plus ancien. Sa façade comprend deux niveaux de quatre travées de baies rectangulaires. Le quadrilatère est surtout composé d’étables sous fenil dont les murs extérieurs sont aveugles. Au nord, une grange en large est datée de 1738. Sa charpente repose sur des piliers cylindriques de maçonnerie. Prolongeant la grange à l’ouest, une petite remise sous fenil a encore été construite en colombage au XIXe siècle.
Ferme de la Xhavée ou ferme de Menten
 XVIIIe siècle. Ancienne ferme seigneuriale avec imposant donjon-porche. Cette importante ferme homogène en carré de la moitié du XVIIIe siècle est le type même de la ferme seigneuriale de la fin de l’Ancien Régime. La puissance économique et la position sociale du propriétaire s’affiche de manière symbolique par une imposante tour porche de 3 niveaux. Le portail de calcaire occupe tout le rez-de-chaussée de la tour. Le premier étage comporte deux baies dont la plus basse a un linteau bombé surmonté d’une clé. Le toit est un pavillon à la Mansart terminé par un bulbe piqué d’une girouette de ferronnerie aux armes de Menten de Horne- de Potter de Zinzerling. Le toit possède une lucarne à croupe tournée vers la rue.
De part et d’autre de la tour, les murs des dépendances vers la rue sont opaques et à peine percés, çà et là, de quelques jours d’aération. Ces dépendances étaient des écuries et des étables. A l’est du quadrilatère se trouvait une remise aménagée au XIXe siècle.
A l’ouest, un agréable logis d’un seul niveau comprenait jadis 6 baies à traverses groupées par deux. La façade extérieure comprenait également trois baies à traverse et une porte cintrée.
Au sud, la grange est en double large. Ses portes charretières sont en anse de panier. Une remise avec gerbières lui est accolée. La ferme est entièrement blanchie.
Château ferme de Vieux-Waleffe
 XVIIIe et XIXe siècles. Bâtiments agricoles accompagnant le château. Le château ferme de Vieux-Waleffe domine la petite vallée formée par un affluent de la Mehaigne. En 1534, le château et sa seigneurie comprenait « court, maison, jardin, terres, bois ; chevaige contenant 80 bonniers, prés, la grosse dîme, cens, rentes, biens gisant à Vieux-Waleffe ».
On entre dans le château ferme par un portail cintré percé dans l’aile sud-ouest qui abrite aussi les étables et le corps de logis. La grange est située au nord ouest. C’est un ensemble monumental en large coiffé d’une haute bâtière de tuiles reposant sur un mur garni par une frise dentées en briques. Les façades de la cour sont blanchies et leurs soubassements en partie goudronné.
Des écuries et des étables sous fenil ainsi que des porcheries complètent le quadrilatère.
Ferme, rue gasnière, 1
XIXe siècle. Logis en double corps avec dépendances en ordre lâche.
Ferme, rue de Fallais, 29
XVIIe et XVIIIe siècle. Ferme semi-clôturée en moellons de grès et calcaire.
Ferme, rue de Fallais, 30
Fin XVIIIe et début XIXe siècle. Ferme en L avec grand logis.
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